Ces petits chocs culturels #2

… qui rendent la vie au Japon si surprenante

Allez deuxième tournée de stéréotypes, y’a pas de raison, c’est pas parce que ça ne fait que neuf mois que je suis ici que je ne peux pas avoir un avis sur tout !

Le pays de la délation ?
A Rome, fais comme les Romains et au Japon… fais comme les vieux. Ici le vieux fait office de loi, c’est lui (ou elle faut pas croire) qui t’engueule si tu traverses alors que le petit bonhomme est encore rouge, ou parce que tu as mis une bouteille dans le mauvais trou de la poubelle à côté du distributeur (p*tain mais pépé, deux entrées mais une poubelle!).
Sinon, moins drôle, les Japonais se surveillent les uns les autres et finissent par se mettre une pression monstre sur le dos. Ce n’est pas étonnant que le Japon est un des pays ayant le plus fort taux de suicide au monde. Nous sommes tout le temps fliqué, pas tant par la police que par son voisin. Des collègues de Ruairi se sont vus taper sur les doigts par leur supérieur parce qu’un voisin l’accusait d’avoir mis sa poubelle le mauvais jour. Comment le sait il ? En ouvrant le sac et en cherchant des preuves, tout simplement. Je vous passe les autres histoires de « je l’ai vu avec une fille alors qu’il n’est pas marié ».

Contraception (âme sensible s’abstenir)
Tant qu’à parler de choses gaies, autant vous dire qu’ici, le sexe c’est mal !
La contraception est quasi inexistante. Les préservatifs sont cachés (pas dans le genre pour que tu puisses choisir tranquillement mais plutôt pour que tu ne puisses pas les trouver) dans les pharmacies « normales » et en plein milieu des grandes « pharmacies » pour t’afficher aux yeux de tous et te montrer du doigt avec en prime les regards indignés (à qui je répond par des clins d’œil, roh). Pas facile déjà pour des adultes européens, alors imaginez pour les ado japonais.
Apparemment la pilule contraceptive n’est pas encore rentrée dans les mœurs non plus. Légalisée en 1999, elle n’est pas remboursée (soit environ 20 à 30 euros tous les mois). Je n’ai pas beaucoup de détails, parce que bon une Japonaise c’est déjà super farouche alors si je commence à lui parler de ça, mais même les médecins auraient du mal à savoir comment elle fonctionne … ou alors c’est tous des vieux con réac qui ne souhaitent pas aider les femmes à profiter pleinement de leur corps. De plus, les ordonnances sont souvent bonnes pour un mois ou deux, il faut revenir voir ton ami le médecin pour avoir un renouvellement.
La pilule du lendemain n’a été légalisé au Japon que depuis février 2011 ! Autant vous dire qu’elle n’est pas gratuite (variant entre 30 et 50 euros selon les sources) et non disponible en pharmacies. Il faut aller voir un médecin, qui vous donnera rendez-vous dans la foulée avec un gynéco qui vous prescrira le sésame à aller chercher dans une pharmacie spécialisée ou à l’hôpital. L’histoire ne dit pas s’il y a interrogatoire ou auscultation.
Résultat : environ 350 000 Japonaises avortent chaque année. Lisez ce court article très intéressant à ce sujet.

Sexe (sujet interdit aux moins de 18 ans)
Ça donne une société coincée (ou très respectueuse selon le point de vue) avec peu de couples osant s’affichaient en public par des petits gestes tendres (main dans la main, petit bisou, …).
Ça donne aussi des dérives complètement ‘barges’ avec des objets de plaisirs solitaires des plus cocasses (genre l’oeuf) aux plus glauques (poupées humaines hyper réalistes), mais aussi des fantasmes pas très nets tel le célèbre distributeur de culottes déjà portées par des lycéennes (non vérifié pour l’instant, en même temps, je ne pense pas que je traîne dans les endroits où ce genre de machines existent).
Ça donne aussi beaucoup de non dit, et de cache-cache avec les célèbres Love Hotels !
Mais ça surtout donne un taux de relations sexuelles le plus bas de la planète.

En vrac, c’est normal, tout va bien

Le personnel du train salue les passagers en entrant et en partant.

Une chose qui ne m’est pas arrivée et qui, j’espère ne m’arrivera pas
Voyez la passion et l’obstination qu’ont les Japonais.

Les Japonais dorment rapidement, un peu n’importe comment mais se réveilleront toujours pour leur station.

Quelques personnes qui ne doivent avoir deux cerveaux distincts : exemples avec Jubeat et Taiko no Tatsujin (normalement c’est pour deux joueurs)

On est toujours bien accueilli dans les magasins par un magnifique Irasshaimaseeeee dozo, que les employés répètent inlassablement, par cascade, même s’ils ne voient pas le client (dans le doute).

Ils ont AKB48 qui est un groupe musical composé de… 48 jeunes femmes, qui sont élues, adorées, adulées et remplacées quand le public se lasse de l’une d’entre elles.

Restons dans la « musique » attention, ça pique les yeux !

Le Japon c’est conceptuel !
(j’adore)


東京 [Tokyo]

 Mardi 1er – dimanche 6 mai 2012

« Il paraît que Tokyo est la plus belle des villes moches. »
Florent Chavouet

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Un authentique coup de cœur.
Tokyo, c’est véritablement un quartier, une ambiance.

  • Ueno, son parc déplumé d’où l’on voit les grattes-ciel remplis de salarymen et d’office ladies.
  • Akihabara, plus sage et moins conséquente qu’exceptée.
  • Le palais impérial, inaccessible, et les poids lourds autour : le décrié temple Yasukuni-Jinta, le martial Nippon Budokan, le musée international d’art moderne, l’architectural Tokyo International Forum et ses folles journées au Japon (copie conforme de Nantes!).
  • Ginza la luxueuse et tape à l’œil qui enchaîne les magasins d’apparat et les petits créateurs disséminés dans les ruelles plus intimes.
  • Asakusa, son allée commerçante où s’étalent de part et d’autres les échoppes semi traditionnelles (et mi attrape-touristes) menant à son temple qui délivre de beaux messages : et son nouveau voisin depuis mai dernier : le Tokyo Sky Tree.
  • Calme Ryogoku et la visite de l’immense musée Edo-Tokyo nous faisant remonter les siècles dans une ville grandeur nature.
  • Shibuya entre tranquillité verte dans le parc de Yoyogi qui nous isole et nous fait oublier que l’on se trouve au cœur de la capitale (avec ses caves à ciel ouvert), et dynamisme avec le célèbre Hachi-ko chien fidèle, son mythique passage piéton croisé, les petits restaurants spécialisés dans l’avocat au fond d’une petite rue, et le cœur de la ville qui bat au son de notre Taiko no Tatsujin.
  • Roppongi, lieu moderne en dissonance, à la rencontre d’un projet universitaire : Tokyo Midtown, et de l’araignée de Louise Bourgeois.

Tokyo a su garder un côté très traditionnel strict, mélangé à cette modernité décalée dont le Japon a le secret.

 

 

  

 

 

 

 


伏見稲荷 [Fushimi-Inari]

Mardi 1er mai 2012

Déjà une semaine que maman et Oriane ont débarqué dans ma vie japonaise…en pointillés car si mon emploi du temps n’est pas aussi rempli que je l’aurai souhaité, cela va de paire avec mon compte en banque. C’est donc à regret que je les ai laissé aller seules à la découverte d’Hiroshima…mais avec plaisir que je les ai retrouvé à Miyajima avec son célèbre torii sur l’eau (en restauration) pour l’ascension du mont Missen.
Sur le trajet, des groupes scolaires en pleine descente pratiquent leurs deux mots d’anglais auxquels nous finissons par répondre en français. Au sommet, une vue à couper le souffle (et pas seulement parce que l’on venait de monter les trois kilomètres à pied). Le lendemain, petite journée tranquillou à Fukuyama entre un pique-nique sucré sous la rose pour qu’elles rencontrent ceux qui font notre vie à Fukuyama, et des okonomiyaki (en français s’il vous plaît).

Depuis samedi nous sommes à Kyoto, ancienne capitale du Japon, célèbre pour son histoire, ses temples, son palais impérial (que l’on n’a pas pu visité parce qu’une certaine TD avait oublié sa carte d’identité) et son quartier des Geikos préservé, mais ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué de mon séjour sur Kyoto.

Tout comme R. qui rêvait d’aller se faire enterrer sous le sable volcanique, un de mes ‘je-ne-peux-pas-quitter-le-Japon-sans-l’avoir-vécut’ se trouvait à Fushimi-Inari.

C’est une petite ville-village extrêmement populaire, connue grâce à son temple vénérant Inari dieu du business (dit comme ça c’est pas très ragoutant mais ça m’amuse) protégé par les renards, messagers des Kami.
Le temple en lui même est grandiose, à la limite du tape à l’œil tant la renommée de Fushimi-Inari a développé le côté commercial. Mais ce qui fait sa particularité ce sont les galeries de torii, ses portes sacrées rouges vermillon et noires, offerts par les marchants pour s’attirer la bénédiction des dieux (dans le doute). Toujours d’actualité et souvent rénovés, les torii s’enchaînent sur plus de quatre kilomètres pour nous déposer (après moult efforts et quelques culs-de-sac) au sommet du mont… avec quelques étapes cimetières et/ou points consommations abusifs qui n’enlèvent pourtant rien au charme de la promenade.

C’était beau.


Too Sexy For My Boots

La saison des pluies est, après l’été, la meilleure période pour séduire au Japon.

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Apparat pour cycliste (j’ai des vêtements normaux dessous, faut pas pousser !)
Estimez vous heureux, je ne vous montre pas ma tenue ‘marchons sous la pluie’ avec parapluie transparent, robe légère (c’est l’été, on crève de chaud!) et bottes en caoutchouc rose !

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こにんちは みなさん

Un petit post rapide pour vous tenir au courant. C’est officiel, nous venons de demander la résiliation de notre contrat internet, et serons donc Sans Internet Fixe dès le 20 juillet. Nous partirons dans la foulée de notre petit appart adoré qui nous a accueilli pour une année. Les parents et grand-père de R. arrivent le 19 et nous avons un programme assez chargé pour la semaine et demi qui suivra (Hiroshima/Miyajima – Kyoto/Nara – Tokyo – région des cinq lacs). Si le parcours ne nous sera pas inconnu, il y a une grosse nouveauté que nous avons à cœur de réaliser : l’ascension du mont Fuji (de nuit, afin de voir le soleil se lever) \O/

Donc dans la pratique :

  • ne plus envoyer de courrier à l’adresse de Fukuyama (si vous avez quelque chose, merci de l’adresser à mon nom, chez mes parents sur Tours) ;
  • ne pas s’inquiéter / s’énerver de mes non-réponses par mail ou sur Facebook ;
  • à la fin du mois d’août, ne plus utiliser mon numéro japonais et mon adresse mail portable (finissant par @ezweb.ne.jp).

Le retour en Europe est décidé (à moins d’un miracle ’emploi’), mais la date n’est pas encore fixé et le parcours de retour n’est pas exactement déterminé.
Je vous keep in touch dès que notre projet sera arrêté.

Big bisoux
Tif

ps : en cadeau bonus, une vidéo réalisée par mes soins sur une des passions (effrayante) qu’ont les Japonais pour les petits chiens (et l’on se dit parfois qu’ils voulaient un enfant à la base). Enjoy !


3/4 九州 [Kyushu]

Un nouvel article (en retard =P) et de nouvelles vidéos (j’ai enlevé le mdp ça soulait tout le monde ^^)

Vendredi 30 mars – Dimanche 8 avril 2012

A la découverte de la troisième île principale du Japon après Honshu où nous habitons et Hokkaido en track trip au mois de février, nous voici sur Kyushu pour une bonne semaine. Nous avions des envies plein la tête mais pas de calendrier trop précis histoire de pouvoir adapter notre emploi du temps à nos humeurs.

Premier arrêt : 長崎 [Nagasaki, littéralement « longue pointe »] – vendredi soir / lundi aprem
Tristement célèbre pour le 9 août 1945, c’est pourtant le côté historique des siècles précédents qui nous a amené à rester plusieurs jours dans cette ville. Nagasaki était très connue des commerçants étrangers puisque c’était le seul port où ils étaient autorisés, par le gouvernement, a débarqué. Plus précisément, durant la période d’Edo (1600 – 1858), le Japon s’est refermé sur lui-même et ne commerçait plus qu’avec une partie de la Corée et de la Chine. Mais un peuple résiste encore et toujours à l’annonce de la fermeture des frontières. Ainsi les Hollandais ont su prouvé leur envie de continuer (notamment en soutenant le pouvoir en place contre la rébellion, mais ceci est une autre histoire). Pourtant impossible pour eux de toucher le sol japonais, ils étaient confinés sur la toute première île artificielle qu’à construit le Japon en 1634 (!) : Deijima.
Cette île connue, nous l’avons cherché des yeux en nous promenant dans le parc côtier de Nagasaki, sans succès. Et pour cause, elle se trouve aujourd’hui en pleine ville tant les Japonais ont développé leurs techniques de construire sur la mer.

Nous avons consacré notre première journée au devoir de mémoire : épicentre, musée commémoratif, parc mémorial (avec des statues très conceptuelles venant du monde entier) et observations des ruines laissées pour se souvenir ; pourtant la journée ensoleillée, le ciel bleu que nous n’avions pas vu depuis des mois à Fukuyama et la floraison des cerisiers ont eu raison de notre humeur, et le recueillement, bien que sincère, n’a pas duré.
Le dimanche a été rempli sans être surchargé. La visite de Deijima nous a régalé. Nos déambulations pensives dans le parc et dans la ville notamment dans le quartier des ‘étrangers’ avec son ambassade russe puis américaine trônant sur la colline et le quartier chinois ont fini de nous combler, avant de nous endormir dans les bras d’un manga café bien mérité.
Lundi a été consacré à la visite des lieux moins ‘populaires’ qui font la ville : la friche des 26 martyrs chrétiens, la route des temples géants, … avant de prendre notre meilleur ami le Shinkansen pour nous rendre dans le sud de l’île.

Deuxième arrêt : 鹿児島 [Kagoshima] – lundi soir / vendredi
Kagoshima est une petite ville qui en elle-même ne présente pas énormément d’intérêt et pourtant nous sommes inexplicablement tombés sous son charme.
Mardi et jeudi ont été des journées sans prétention, balades tranquilles et découvertes stimulantes : promenade au sommet de la colline pour survoler la ville, planétarium des années 70 en japonais, lieux de batailles historiques, …
Mercredi était un peu particulier (eh oui trois ans) et pour le rendre inoubliable nous sommes allés chatouiller de nos petits pieds les flans du Sakurajima, volcan en activité, qui ce jour là aussi était coiffé d’un beau nuage de cendres.
Avant de quitter la région vendredi et de nous rendre à Fukuoka notre dernière étape, nous avons fait un crochet par Ibusuki. Nous avons tous un rêve un peu fou, pas forcément incroyable ni irréalisable mais un projet peu commun qui nous fait envie. Pour R. c’était le bain de sable volcanique au Japon. Le principe est simple, dans la station nous échangeons toutes nos affaires contre un yukata (sorte de kimono léger pour l’été) puis nous nous rendons sur la plage (complètement nus sous nos yukata… je vous ai déjà parlé du vent joueur? Ouais bah j’étais pas extra à l’aise) sur la plage de sable mêlé aux cendres volcaniques. Nous nous allongeons sur le sable chaud et on nous recouvre des pieds au cou, avec une petite ombrelle plantée au dessus de notre tête. C’est lourd, c’est très chaud, le cœur se met à pomper comme un malade, et on se demande pourquoi on s’inflige ce genre de chose… Pas plus de 20min (perso après un peu plus de 10min, je n’avais pas très envie de faire du rabe). Nous nous dégageons tant bien que mal, le yukata trempé de sueur (et là on est content d’être à poil dessous), retournons à la station et plongeons dans un bon onsen mérité.
C’était vraiment une superbe expérience, très relaxante et, j’ose, ‘purifiante’. Pas au sens de leur plaquette explicative où le bain de sable est sensé enlever les virus et autres maladies incurables par la médecine occidentale, mais plutôt dans le sens qu’une période de transpiration pareil, ça adoucit la peau et je ne sais pas, mais on se sent vraiment bien après. De toutes façons, souvent après les sources d’eau chaudes j’ai une petite période de relaxation intense pouvant s’apparenter à une prise de drogue qu’un certain parti politique vert voudrait légaliser en France, alors rajouter à cela le bain de cendres vous pouvez imaginer mon état dans le train en direction de Fukuoka.

Troisième arrêt : 福岡 / 博多 [Fukuoka / Hakata] – vendredi soir / dimanche aprem
C’est dans cette zen attitude que nous sommes arrivés à Hakata et que nous avons marché dans la ville en discutant tranquillement en direction de ce que nous pensions être Fukuoka, et qui c’est avéré être la banlieue d’Hakata. Winners ! Hakata et Fukuoka sont des villes, j’allais dire voisines, mais en faite elles sont plutôt siamoises. Elles se sont développées en même temps et sont presque indissociables. D’ailleurs les habitants l’appellent Hakata alors que le reste du Japon la désigne par Fukuoka.
Nous avons aussi eu du mal à trouver le manga café dans lequel nous voulions rester, mais la douceur de la soirée, la découverte de la ville de nuit, l’efficacité des transport en commun (oui on s’est résigné) et le confort de l’établissement fait que même si nous avons eu des moments d’agacement, c’est plutôt un bon souvenir que l’on gardera de cette première rencontre avec la plus grosse ville de Kyushu.
Le samedi c’est Hanami [花見littéralement « regarder les fleurs »] ! Tradition japonaise depuis la nuit des temps (au moins), de pique-niquer sous les cerisiers en fleurs entre amis et famille. Autant vous dire que les Japonais ne badinent pas avec les traditions : bâche bleu plastique étalée au sol, mini barbecue, table basse de camping, stéréo et autres conforts impressionnants, rien n’est laissé au hasard pour le pique-nique, véritable institution (qui perd un peu de son charme si vous voulez mon avis). Le parc du château regorgé de pique-niqueurs, de spectacles de rues et de jeux de ballons. C’était très sympa comme ambiance (et je suis fan du Taiko, un vrai spectacle), la journée a filé à une vitesse.


Dimanche nous avons été pris de cours par un jour férié tombé du ciel (heu l’anniversaire du Bouddha apparemment), et n’avons pas pu visité le musée que nous avions en tête… en même temps il était consacré à je ne sais plus quelle guerre entre les Japonais et les Mongoliens, donc autant vous dire que la déception de R. était, plus que sûrement, plus forte que la mienne =P Mais la ville regorge de temples et de parcs qui valent tout de même que l’on s’y arrête avant de remonter dans le Shinkansen.